Avant toute chose, je tenais à remercier les Éditions
J'ai Lu et le forum littéraire
Le monde imaginaire, et plus particulièrement Sandra, de m’avoir sélectionné.
C’est étrange, pour mon premier partenariat je me retrouve devant un livre qui va être très difficile de critiquer, je suis indécis à son sujet et je dois avouer que j’hésite beaucoup entre une critique positive ou négative, je vais donc pour la première fois de ma vie essayer d’écrire un avis neutre.
Quand on entend le terme « chasseuse de vampires » on fait de suite l’amalgame avec la célèbre série de Joss Whedon « Buffy contre les vampires », j’étais donc dès le départ très curieux de savoir s’il s’agissait d’un petit plagiat ou si j’allais avoir quelque chose de différent, et si diffèrent, jusqu’à quel point? Dès les premières pages nous savons que l’auteur va totalement s’éloigner des vampires classiques, en réinventant le genre. Ici, on ne tue pas les vampires à coup de pieux dans le cœur, on se contente de leur mettre une puce qui les neutralise, les vampires sont en fait des serviteurs censés être aux ordres des anges - archanges. Certains essayent de s’échapper et s’ils y arrivent, c’est Elena Deveraux qui doit les ramener à leur maître. Elena est une chasseuse de vampires avec un fort caractère, ce qui a le don de la mettre très souvent dans des situations dangereuses. Dans son métier c’est l’une des meilleures tout simplement parce qu’elle possède le don de sentir les vampires.
De par son don elle se fera engager par l’archange Gabriel pour une mission, la plus dangereuse, la dernière ?
Ce qui a eu tendance à m’agacer dans la première partie de ce livre, c’est qu’absolument tout tourne autour d’Elena et de Gabriel, ils jouent au jeu du chat et de la souris. Cela va bien au début mais quand cela s’éternise ça en devient très vite lassant. Aucun autre personnage n’est développé pendant toute cette fameuse première partie. On essaye par tous les moyens de nous faire accrocher à cette pseudo idylle mais au final l’effet tombe à plat et on s’ennuie. Même la mission pour lequel Gabriel engage Elena passe au dernier plan et il faut malheureusement attendre les trois quart du livre avant de totalement entrer dans l’action.
Une autre chose m’a un peu dérangé dans ce roman, apparemment il s’agit du premier tome d’une trilogie, mais voila le problème vient du fait que je n’avais pas la sensation de lire le premier chapitre, j’avais l’étrange sensation de prendre l’histoire en cour de route, d’avoir manqué plein de choses, j’ai de ce fait eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Ajouté à cela l’effet soporifique du pseudo couple Elena & Gabriel et j’avoue que pendant un moment je me suis dit qu’il serait difficile pour moi d’aller jusqu’au bout.
Et finalement, tout devient vraiment passionnant vers la fin. Surtout quand la mission passe en premier plan laissant l’amourette de côté. Quand on commence à apprendre à connaître les personnages, la meilleure amie d’Elena, Sara. Tout devient de suite plus digeste jusqu’à l’affrontement final ou je me suis même surpris à retenir mon souffle.
Le premier tome se termine d’une façon très inattendue, je garde cela secret pour ne pas vous gâcher la surprise, mais j’ai la sensation que cela risque de devenir passionnant par la suite, c’est donc avec finalement un réel plaisir et une certaine impatience que je continuerai à lire la suite des aventures d’Elena Deveraux.