Alys Vampire
Nombre de messages : 3121 Age : 33 Genre de lecture : Le fantastique : Bit lit, Fantasy... Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Et cette porte, là-bas, qui se fermait… - Pierre Gévart Jeu 3 Mar 2011 - 9:01 | |
| Orphée écrit, pour lui-même et pour un journal, où il signe une chronique quotidienne. Eurydice est professeur de lettres. Il boit, elle fume. Il est jaloux, elle aime se sentir libre. Dans le labyrinthe de leur vie commune, des portes s'ouvrent et se referment, innombrables, et nul ne saurait dire si elles les conduisent vers les Enfers ou si elles les en ramènent ; si, à travers elles, ils se retrouvent ou se perdent encore. Par la magie des archétypes, on entre dans l'intimité de ce couple, que le regard particulier de l'auteur arrache à toute banalité. Sans jamais quitter les contours oniriques du mythe, on observe les gestes des amants, décomposés, ralentis, magnifiés. La vie, l'amour, les malentendus passent sous le microscope. Une œuvre atypique, riche en références et clins d’œil semés çà et là comme autant de petits pétards, qui écorchent le mythe sans jamais l'abîmer vraiment. 116 pages Critique de SandraC'est un bon livre, même si je l'ai trouvé parfois très compliqué, et j'ai du relire souvent la phrase que je venais de lire. Mais j'ai trouvé cela très intéressant. Cela parle de la légende d'Orphée et d'Eurydice dans la vie actuelle. Bon à part qu'Eurydice n'est pas morte et qu'Orphée ne va pas en enfer pour aller la chercher. Mais cela montre la vie de couple, et les soucis qu'il y a. L'histoire se passe durant une matinée. J'ai trouvé les personnages très tristes, ils s'autodétruisent. Orphée est jaloux et cela court à la perte de leur couple. J'ai eu aussi quelques soucis avec les pronoms sujets. Déjà, il y a un chapitre sur deux qui parle de Orphée et inversemmment pour Eurydice. Donc on les suit tous les deux. Mais, il y a un mélange entre le "je", le "tu" et le "il", le personnage désigne le même personnage par ces trois pronoms dans le même chapitre. Donc, on peut voir Orphée parler avec le "je", donc c'est avec ce qu'il voit, puis on passe dans le paragraphe suivant à "il", donc là on est à la place de la caméra, puis hop, on passe au "tu", et là l'auteur nous met à la place du personnage. Bref, c'est très déroutant. Mais ça change... Bref, j'ai bien aimé la légende revisité (comtemporaine) de Orphée et Eurydice. |
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